La réaction complète de Pierre Talmont ( coach du Vannes OC, N2)

Pierre Talmont ( coach du Vannes OC): " Etre éliminé en 32ème finale de la coupe de France, à Plabennec, chez une équipe de division inférieure est une déception. En première mi-temps, la rencontre a été timide de part et d'autres, avec très peu d'occasions de chaque côté. Plabennec a marqué sur un coup de pied arrêté. Est-ce qu'il y'a main, pas main de leur attaquant? Beaucoup disent qu'il y'a main à la télé, ça va vite, on voit mal d'où on est placé. Après, nous avons une occasion pour égaliser, le gardien adverse sort un bel arrêt. Plab menait au score et était réconforté dans ce qu'il faisait. Le terrain n'aidait pas non plus. Gras, difficile de produire du jeu, j'ai aimé notre deuxième mi-temps. On a joué plus haut, nous avons pris les choses en main, nous nous créons 3 grosses occasions, la tête au-dessus, l'arrêt du gardien et une frappe au ras du poteau, j'estime que nous avons eu un temps pendant 15 à 20 minutes. On a laissé la qualification à ce moment, on voyait bien Plabennec en train de rompre, il défendait, était en place. Quand il y'a les opportunités, en coupe, il faut les mettre. 

Plabennec a joué le contre, ils ont quatre occasions du match, ils en mettent deux et un poteau. Il y'a une équipe qui a été efficace et l'autre non. On a connu une malchance, mais aussi pêché par maladresse. Nous n'avons pas fait de bons gestes, en seconde mi-temps, on était plus proche d'égaliser que d'être mené 2-0. Ca n'a pas tourné du bon côté. Félicitations à Plabennec, ils n'ont pas volé leur victoire, mais il y'avait moyen de faire autre chose. Ca veut dire que ce parcours est terminé, on l'achève pas de la bonne façon. On avait sur ce tirage face à une équipe inférieure, une possibilité d'entrevoir un 16ème finale. Comme l'an dernier, à Wasquehal, où nous avions très bien maîtrisé cette rencontre ( victoire 0-4).  Ca nous avait donné l'opportunité du Paris Saint-Germain derrière, peut-être que cette année, ça sera Plabennec. Je leur souhaite.

Mes regrets portent en cette deuxième période, sur notre manque d'efficacité. On avait pointé les forces de Plabennec, sur coup de pied arrêté, on les avait observé, ils ont marqué 40% de leur but sur phases arrêtées. On les savait bon aussi dans la transition avec Kujabi et Mourdi. On connaissait leurs forces et faiblesses, on n'a pas maîtrisé leurs forces, ni exploité leurs faiblesses. On aurait du les jouer plus sur les côtés, il y'avait des largesses, des choses à faire, des moyens de passer. Les occasions, on les a, si on égalise, ce match prend une autre tournure. Ca, nous le saurions pas.

Par rapport à la première période, on a voulu aller chercher ses 15/20 mètres, qui nous manquaient pour mettre la pression à cette équipe. Que notre attaque, N'Goubou soit moins esseulé devant. Tout le monde a joué 10/15 mètres plus haut, on a joué plus dans le jeu combiné, qui fait notre force, Jordan Henry nous a amené de la verticalité et de la profondeur. On est passé par les côtés, en seconde période. On n'a pas fait un match de coupe en première mi-temps, mais Plabennec non plus. On s'est dit des choses avant le match, d'aller chercher cette équipe, de ne pas les laisser espérer, c'est l'inverse qui s'est produit.

PLabennec, ça leur allait, il était bien en place, jouait le contre. Nous n'avons pas mis de vitesse, c'était beaucoup mieux en seconde mi-temps. Un match, ça dure 90 minutes, ce match a exposé nos faiblesses, à vrai dire, on n'est pas constant 90 minutes, on le voit en championnat, on est dans une situation où nous n'arrivons pas à faire un match plein pendant 90 minutes. On l'a fait qu'une fois cette année, face à l'US Concarneau, en coupe de France. Et c'est pour ça qu'on a fait un exploit. En ne jouant que 45 minutes, comme face à Plabennec, il est difficile d'espérer mieux"