Yannick Laousse : « Crozon avant l’Afrique du Sud »
Crozon National d’Océan Racing : Avant de rejoindre la mecque de la discipline le triple champion sortant veut conserver ses titres en K1 et K2. L’emploi du temps de Yannick Laousse est un savant dosage entre les compétitions d’Océan Racing, sa discipline de prédilection, et l’encadrement au Canoë Club de Kayak de Quimper Cornouaille, où le Morbihannais a notamment en charge la team de course en ligne.
Après une 7e place aux mondiaux de Tahiti, l’an dernier, où il termine premier européen, Yannick a intégré le Top 10 mondial. Mais la saison internationale actuelle laisse le triple champion de France d’Océan Racing sur sa faim : « En Sardaigne, 6e, je perds mon titre européen, au Portugal en Coupe du monde je termine 15e après un chavirage. » La seconde place décrochée le week-end dernier dans la Breiz Océan Racing de Quiberon ne le console qu’à moitié : « Car je finis loin du premier, à 2' derrière le Sud Africain Hank Mac Gregor. »
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Cette exigence dans la quête de l’excellence se retrouve dans les qualités d’une pratique de haut niveau où lecture de vague et anticipation de trajectoire sont les éléments de base. « L’océan et les plans d’eau varient : il faut de l’instinct, de l’adaptation, de la rigueur, la recherche de perceptions et se poser les bonnes questions pour progresser. »
Un mois et demi en Afrique du Sud
Pour préparer l’échéance nationale, le néo-quimpérois a mis de côté, la pratique individuelle cette semaine, car d’autres objectifs l’attendent : « Depuis un mois, je me concentre sur le travail au club, car après Crozon, je pars un mois et demi en Afrique du Sud, m’entraîner et me confronter aux meilleurs mondiaux. » La pointe africaine est devenue le spot de prédilection des surfskieurs, et avant de s’envoler pour l’hémisphère Sud, Yannick Laousse entend profiter pleinement du week-end finistérien et conforter sa suprématie nationale : « Je veux conserver les titres consécutifs que je détiens depuis trois ans : en K1 (monoplace), puis en K2 (équipage), avec Stéphane Roudot (Ploudalmézeau). » Pour y parvenir il espère des conditions météo optimales : « Dans une houle moyenne, longue, même sans vent, j’arrive à être efficace. » Pas sûr que les conditions anticycloniques prévues pour la fin de semaine sur la presqu’île répondent totalement à ses attentes.