Les Béliers de Kemper se rapprochent à un point à 90 secondes de la fin, sans arracher ce derby à Lorient
A 40% de victoires pour le CEP Lorient, contre 80% pour les Béliers de Kemper, ce début de saison avait montré plus de satisfaction aux visiteurs, qui avaient déjà une union bâti sur un socle défensif hyper-solide et une suffisante variété dans sa partition offensive. Après une rafale de cinq victoires de suite, la confiance gonflée en bloc, Quimper se déplaçait quatre jours après sa bataille des Sables d'Olonne (70-71) pour atteindre la barre des 9 victoires. Lorient, après avoir été décevant, sur ce départ, a retrouvé avec l'arrivée de Williams, un net mieux confirmé par les deux victoires de suite, dont une probante à Toulouse. A Kervaric, cette pousée de croissance lorientaise s'est confirmée. En prenant cette équipe quimpéroise à revers, dominant notamment les visiteurs dans la cueillette des rebonds, Lorient a balisé cette rencontre, très rapidement. Trop rapidement pour Quimper qui a couru presque tous le match, hormis les premières minutes, après le score. Tombant face à un grand Kévin Mondésir, absolument impeccable jusqu'à sa sortie pour une blessure à la cheville, à la fin du 3ème quart-temps, le CEP a atteint la mi-temps, avec un léger avantage de six points (45-39, 20').
Légende: Paul Bouloukouet et les Quimpérois ont échoué de peu dans le derby face au CEP Lorient.
A Quimper, même sans être dans un grand jour, il fallait au maximum passer cet orage local, pour ne pas craquer et contester la victoire, dans les dernières minutes. Comptant sur un Johan Randriamanajanra, précieux sur la première partie, ou encore Paul Bouloukouet, les Quimpérois étaient bloqués dans le défi intérieur, n'arrivant à piocher des réserves au scoring (61-52, 30').
En tenant la marque à 10 points et moins, les Béliers, finalement restés constamment dans ce match, attendaient la baisse de régime des Lorientais pour porter le nez à la fenêtre. Et petit à petit, cette force d'avoir réussi à faire le dos rond rejaillissait pleinement. La confiance changeait de camp et Quimper sur un panier en lay-up de Paul Bouloukouet, grappillait son retard, retendant l'élastique à une unité (67-66).
90 secondes à jouer, le coup fumant s'annonçait mais Jamar Abrams sortait un gros tir à 3 points, déterminant dans cette bascule de score. Il permettait à Lorient d'avoir ce jump nécessaire pour ne pas chavirer dans le money-time. A neuf secondes de la fin, Johan Randriamanajara touchait le cercle sur une tentative de shoot extérieur, le ballon faillit rentrer pouvant potentiellement envoyer tout le monde en prolongations, à 72-69. Peine perdue pour les Béliers de Kemper, qui y aura crû jusqu'au bout, malgré tout.
Menant pendant 36 minutes, dans ce derby breton, le CEP Lorient avait évité le holp-up visiteur en fin de match, et s'emparait d'une victoire de prestige face à son voisin, les Béliers de Kemper (74-69). Cette semaine folle n'est pas finie, ce vendredi soir, les Béliers de Kemper remettent le short pour une troisième fois en 7 jours, défiant à Michel Gloaguen, les Franciliens de Rueil.
