Actuellement au top dans sa préparation, Léa Tournellec, 20 ans, a quitté son club formateur aux 11 licences du Quimper Athlétisme pour rejoindre à la précédente rentrée le club de Haute Bretagne Athlétisme en Ile et Vilaine. En licence de staps à Rennes, elle est toujours redoutable sur les courtes distances du sprint et avoue maintenant sa préférence pour le 200 mètres. Auteure de 11"93 aux 100 mètres et 24"58 aux 200 mètres (record personnel), aux pré-France à Caen, elle a réalisé les minimas avec ses coéquipières, Pamela Narcisse, Chloé Meriel et Pauline Honoré, au meeting de Quimper, sur sa piste référence, à Penvillers au relais 4X100. Elles se sont qualifiées directement pour les France élite avec un temps de 46"76, à Villeneuve d'Ascq, le 10,11 et 12 juillet. Deux semaines plus tard, Léa Tournellec enchaînera avec le 100 et 200 m aux France espoir de Nancy, le 25 et 26 juillet. Un mois de juillet très chargé pour la Quimpéroise.
" Je ne regrette vraiment pas du tout d'avoir rejoint le Haute Bretagne Athlétisme, cette année. L'ambiance est géniale entre nous. Ce fut très dur de quitter mon club formateur du Quimper Athlétisme mais la décision avec du recul était la bonne. Ma progression est croissante. A Rennes, nous travaillons beaucoup pour préparer le 200 mètres avec des séances spécifiques aux 400 mètres. Je suis plus résistante sur les derniers mètres. Cette épreuve du demi-tour de piste est maintenant la distance où je me sens le plus à l'aise. J'ai d'ailleurs battu mon record à Caen, avec un temps en série à 24"58. Je l'avais encore abaissé à 24"33 mais le vent était supérieur à 2m/s", précise Léa Tournellec. Très épanouie dans son nouveau club, et ce nouveau challenge, Léa Tournellec était de retour, à Quimper, ce mercredi soir, au meeting du Quimper Athlétisme, sur la piste de Penvillers. " C'est la première fois que je revenais sur cette piste depuis mon départ du club. Ca me fait toujours plaisir de revenir aux sources. J'ai passé 11 ans inoubliables dans ce club. D'avoir réalisé les minimas aux France élite avec le relais est un beau clin d'oeil. On y croit toujours pas car c'était notre dernière chance d'y parvenir"