Décédé trop vite, évidemment à 42 ans, Omi Mendès est parti, en ce milieu de semaine, dans sa bonne ville de Marseille et aura marqué par sa gentillesse et sa passion extrême pour le football, tous les clubs Sud-Finistériens et Morbihannais, par où il était passé. Il y'en a eu quelques uns, joueur tout d'abord à l'US Concarneau, ou entraîneur à la FDG Bannalec, de l'US Châteauneuf du Faou, du FC Rosporden ou des Glaziks de Coray, dans le Sud-Finistère, ou de l'ES Merlevenez ( son dernier club), au CEP Lorient. Originaire du quartier de Septèmes Les Vallons, comme un certain Zinédine Zidane, détecté très vite par l'Olympique Marseille, au poste de défenseur central, à ses 10-11 ans, il avait eu pour éducateur au club phocéen, Bernard Casoni ( 30 sélections en équipe de France) de ses 14 à ses 16 ans ou José Anigo, un formateur qu'il l'avait profondémment marqué.

Légende: Apprécié partout où il était passé, Omi Mendès n'avait que des amis, et s'était identifié à la Bretagne, sa terre d'adoption, lui le Pur Marseillais. " Je me suis identifié à la Bretagne. Ca correspondait à mon caractère", soulignait-il.
Venu par hasard au FC Lorient, avec une connexion importante entre le FCL et l'OM au début des anées 2000 ( Seydou Keita, Jacques Abardonado...), Omi Mendès y avait trouvé l'amour sur son passage lorientais, et était revenu avec plaisir, dans le Morbihan pour s'y installer en famille, suite à la fin de sa carrière professionnelle, terminée en Belgique, en D3, au côté d'un champion du Monde 1998, le gardien, Lionel Charbonnier ou d'un ancien meilleur buteur de D1, le Nancéen, David Zitelli.
Ayant toujours le football viscéralement en passion, qui l'avait conduit sur la dernière saison, chez les Jaune et Bleu de l'ES Merlevenez, et qui devait le conduire sur un autre club en cette reprise de saison, il laissera une très belle image pour tous ceux qu'ils ont cotoyé de près ou de loin. Au revoir Omi!