La réaction complète d'Olivier Derrien ( coach de Gourlizon Sports)
Cette 13ème journée du 12 février avait marqué le premier arrêt dans la saison de Gourlizon Sports, à Beuzec, en D1, poule E. Ce premier gravier dans la chaussure rouge et noire n'avait pas été retiré de suite, entraînant ses deux mois de trou, en février/mars, préjudiciable pour une remontée en R3, sur la ligne d'arrivée. Mais comme toujours, l'esprit Gourlizonais a retrouvé une forme de tonus en cette fin de saison et a trouvé en cette coupe du district, une belle récompense finale. En finale, l'assurance que Gourlizon sera là, encouragé par une masse de supporters facilement reconnaissable aux abords de la main courante, en Rouge et Noir, avec pour les puristes, le maillot légendaire Skyrock ou Guéguen Enrobés. Cette finale, Gourlizon a mis la main dessus, avec deux buts par mi-temps (0-4). Quatre ans après la victoire à Plonéour, dans le derby, face à 800 spectateurs, Gourlizon regagne cette coupe du district, à Kersudal. Jean-Pierre Flochlay trouvait beaucoup de similitudes entre l'équipe de 1977/1978, qui avait commencé la légende gourlizonnaise en D2 à l'époque ( ou cette révolue promotion de première division, dans le jargon technique), de ses frères, Le Berre, Jean-Yves et Guy, Ronan Guéguen, Luc Flochlay, Thierry Seznec ou Jean-Pierre Flochlay et cette équipe 2022/2023 des Milan Le Henaff, Maelan Garrec, Clément Allain, Léo Le Bleis, Hugo Le Cam ( en béquilles). " Il reste après les matchs, comme nous le faisions. C'est qu'ils sont bien ensemble!". Confirmation, hier, à Beuzec, ils sont bien restés. Sûrement très longtemps encore pour fêter cette belle note finale.
Olivier Derrien ( coach de Gourlizon Sports): " Cette victoire me paraît logique, mais s'ils peuvent ouvrir ou réduire le score. On a su retenir les défaites ou les difficultés qu'on a eu dans notre saison face aux clubs capistes, à savoir qu'il fallait autant de détermination qu'eux. Je le répète depuis un moment, tant que vous ne vous metterez pas à la hauteur dans l'engagement, dans la détermination, vous avez beau avoir toutes les qualités de footballeur, vous ne passerez pas face à ce type d'équipes. Il faut être bon dans l'engagement, dans la détermination, la discipline. On a été très disciplinés aujourd'hui, dans l'engagement, on a été solide. On a bien fermé leurs points forts, Eric Dutin, d'un côté et Gérald Ansquer de l'autre. C'est deux points forts de leur jeu. On voulait toujours une prise à deux sur Eric Dutin, on était conscient de notre déséquilibre, mais ce style de joueur ne peut pas être pris en individuel.
On marque tôt dans cette finale, et comme on a des qualités au milieu de terrain, on a conservé une maîtrise technique, mais pas assez à mon goût. On pouvait faire encore mieux. Dans les vestiaires, on pouvait mettre ce 0-3. Dans tous les matchs, l'important est toujours ce 3ème but. 1-2, le scénario n'est plus le même, mais 0-3, on s'amène le match vers la fin. On met trois beaux buts, c'est plus par des erreurs de concentration qu'on a été en difficulté. Les transitions offensives, on a été bons, c'est tout jeune notre équipe. C'est extrêmement prometteur, il y'a de quoi faire. Ils font les efforts, sont assidus aux entraînements. Clairement, il y'a un beau potentiel. Il y' a de quoi faire, mais on peut encore progresser, être plus complet encore. Au milieu de terrain, on est solide, mais après, s'il manque un ou deux joueurs, il faut avoir de la ressource derrière s'ils arrivent des pépins.
En début de saison, on perd deux joueurs majeurs dans l'équipe, Julien Tanguy et Glenn Floch qui se font les croisés. Deux 2ème places aurait été difficile à encaisser, le championnat et la coupe. Cette année sert quand même, elle est bonne, en ne sachant pas où on allait en début de saison, avec le renouveau. Au niveau comptable, Clohars-Fouesnant mérite sa montée, il n'y a pas de soucis là-dessus. On a eu ce trou d'air en février/mars, mais ce n'est pas grave.
Il faut que ça serve, que tout ça serve. On avait perdu il y'a 14 ans en finale face à Beuzec (1-0), en coupe Pierre Riou, en ouverture à Douarnenez, de l'autre finale, l'ES Kerfeunteun et Plobannalec. Ces matchs-là qu'on perd en février/mars, nous ont servi à bien préparer celui-là. On a su retenir nos erreurs, c'est ce qui fait progresser les jeunes, donner des leçons, après, il faut que chaque dimanche, ils s'en souviennent pour ne plus refaire les mêmes fautes. Après, c'est à l'entraîneur de rabâcher ses détails qui ont de l'importance"