Championne d'Europe en solo classique, en Octobre 2025, à Dijon, intégrant le conservatoire de Nantes à cette rentrée scolaire, la Penmarchaise Aminata Ragnet, 14 ans, se métamorphose, se transforme complètement sur scène jusqu'à atteindre une forme de plénitude. Issue d'une famille de danseuses, avec sa mère, Gwenaëlle, ses soeurs, Malia et Ndella, et son frère, Bamba, 8 ans, elle suit un parcours vers le haut-niveau de sa discipline, rêvant ouvertement de devenir danseuse professionnelle. Ce rêve éveillé a pris forme à Penmarc'h, et à l'école de danse Sandie Trévien, à Pont l'Abbé. Véritable seconde famille, elle aime retrouver tout le monde, le samedi, à Pont l'Abbé, même après sa semaine poussée de 18h à 20h d'entraînement par semaine au conservatoire de Nantes. Ayant démarré à ses 6 ans, elle voue une extrême passion à ce sport, qui l'a propulsée sur le toit de l'Europe, lors de cet Automne, en moyen 1 supérieur, après une note décrochée de 19/20 sur son enchaînement en Bourgogne. Autant à l'aise sur du classique qu'en contemporrain, elle peut ainsi exprimer toute sa partie créative.
Légende: Véritable phénomène, Aminata Ragnet, 14 ans, a récemment décroché un titre de championne d'Europe en danse solo classique à Dijon, avec une note conjuguée au plus-que-parfait à 19/20.
Une Bigoudène, championne d'Europe en danse classique, décidément, ce Pays Bigouden est ressourçant et redoutablement étonnant dans sa diversité et richesse sportive. Originaire de Penmarc'h, Aminata Ragnet est presque un OVNI dans sa discipline, mais elle a ce don en elle, cette faculté d'une métamorphose dès qu'elle rentre sur scène.
" Dès que je l'ai vu faire de grands battements à ses 7/8 ans, on comprend rapidement qu'il y'a un très fort potentiel. Un concours est une photo à un moment donné. Elle avait fait aussi une très bonne performance à Montpellier, à ses 10 ans, elle avait le potentiel pour aller plus loin. Après, comme souvent, j'en parle avant à la famille, car ça implique aussi des changements de vie. Quand Aminata est sur scène, il y'a un côté magique. On assiste à une vraie transformation, elle invente ses propres chorégraphies", explique Sandie Trévien.
Intégrée au conservatoire de Nantes, à cette rentrée scolaire, elle a passé un sacré cap avec ce titre de championne d'Europe qui ne peut que conforter et encourager sur cette voie choisie.
" J'aimerai intégrer par la suite une école supérieure de danse. J'aime ce côté pluri-disciplines. Ce titre, je ne m'y attendais pas trop. Au conservatoire, il y'a cette partie hyper-carrée, cadrée dont j'ai besoin, et en même temps, une part de création importante. J'aimerai être plus tard danseuse professionnelle. Mon rêve, il se situe à New York dans la compagnie Alvin Ailey ou le Royal Ballet en Angleterre. Il ne faut jamais avoir de regrets, j'en rêve depuis que j'ai 5/6 ans", admet Aminata Ragnet.
A l'image de Violette Verdy, née Guillerm à Pont l'Abbé, partie de la Bigoudénie pour devenir la première femme directrice de l'Opéra de Paris en 1980, Aminata Ragnet raccroche ce même rêve finalement accessible à ceux qui y croient dur comme fer. Faite pour la danse, comme si le temps s'arrêtait l'espace d'une chorégraphie pour capter cette magie de l'instant, elle a aussi ce parcours construit à sa base de Pont l'Abbé.
Sandie Trévion, qui ancre cette fibre pour la danse en territoire bigouden, sa professeure, ne peut que l'encourager de continuer son chemin. " Nous avons déjà eu des danseuses, comme Charlotte Gouzien ou Erell Allier, qui ont aussi fait des championnats d'Europe. Elle a cette passion pour la danse. On est très heureux de l'accompagner, de la soutenir vers son projet".
Même en étant maintenant à la semaine sur Nantes, ressentant le besoin de revenir chaque week-end, en famille, n'oubliant jamais de revoir sa seconde famille, à l'école de danse Sandie Trévion, à Pont l'Abbé, le samedi après-midi, Aminata Ragnet, 14 ans, a cette fibre, cette flamme brûlante et ce besoin de danser, ressenti comme son moyen d'expression et de liberté. Championne d'Europe à Dijon, en danse classique, elle a monté la note à un 19/20 sur son concours, irrémédiablement porté vers son étoile.
Quatre ans après la première série, la version II des jeunes talents sportifs du Pays-Bigouden en partenariat avec le Leclerc Pont l'Abbé
Série l'Esprit Be Good:
1- Football: Soan Caoudal, un enfant de la balle
2- Romane Labhini, le dimant brut des Nageurs Bigoudens
3- Athlétisme. François Auter et Kadé Mao, les jaguars rouges et jaunes
4- Aminata Ragnet, la magie de la danse
