Lionel Pennarun, après plus de deux décennies en football corpo, à Douarnenez, a conjuré le mauvais sort. L'obstination est récompensée avec son premier trophée remporté en 25 ans d'une pratique assidue. En disposant logiquement des Sticmoux de Pluguffan, Douarnenez s'est offert sa première coupe de Quimper, après quatre finales à la suite perdues (4-1). Le grand bonhomme de cette finale, Philippe Plusquellec, plus connu sur le surnom de Pilou. Doaurneniste pur jus, passé par la Stella Maris et les Gas d'Ys de Tréboul et aussi par le Châteaulin FC, il a accéléré quand il l'a voulu face à Pluguffan. Bien aidé par ses compères du milieu de terrain, Erwan Moalic, Fabien Burel et Gwenaël Gargan. Déjà auteur du premier but de cette finale, il a été étincelant sur cette seconde période en achevant tout espoir pluguffanias remis en selle après la réduction du score avant la mi-temps de Christophe Le Cam. Avec ce triplé, assorti d'un but de Gwenaël Gargan, Douarnenez gagne 4-1 face à Pluguffan, au terrain du Porzou, ce samedi après-midi. " Nous avions envie de la gagner après nos défaites précédantes. Une finale, ça se gagne! On sort une bonne saison avec une 4ème place en L2. Nous ne voulions pas forcément monter. Ma quatrième saison en football corpo à 33 ans. Je repars l'année prochaine. L'esprit dans ce club me convient parfaitement", explique Philippe Plusquellec, grand artisan du succès douarneniste.
Pilou Plusquellec grand bonhomme de cette finale de la coupe de Quimper
Coup d'envoi donné le champion du monde 1998, Stéphane Guivarch