Le Faubourg de Verdun est une poudrière à qui il ne manquait que l'étincelle pour se ré-enflammer, ayant connu en tant que joueur, cette poudrière de Verdun, notamment sur des parcours en coupe de France avec Michel Jarnigon, à la fin des années 90/début des années 2000, la GSI Pontivy n'a pas gagné, ce samedi soir, une qualification en 16ème finale face au SC Bastia (L2), mais elle a déjà remporté le coeur de ses supporters, forcément séduit par cette équipe pontivyenne authentique, généreuse et force de propositions dans le jeu. Architecte de cette lave verte pontivyenne, François Masson, qui par son retour à Pontivy, est en train de mettre en place les bons chaînons dans ce scénario de faire revivre une fièvre gésiste. Devant 3.000 spectateurs, la GSI Pontivy a fait vibrer tout un stade, croyant à un exploit face à des Bastiais, parfois aux abois, face à cette fougue locale. Notamment cette remontée de balle de 80 m, de la base arrière à un corner gagné à la 60ème minute soulevant l'enthousiasme du public. Cédant 0-1 sur une faute d'inattention, à la 79ème minute, les Pontivyens s'arrêtent au stade des 32ème finale, mais ils sont au début de quelque chose de plus grand, dans ce nouveau cycle inspirant (0-1, 90'+4).
François Masson ( coach de la GSI Pontivyen): " Je retiens notre bonne voie. On a affronté une très belle équipe de Ligue 2. Nous sommes désireux de continuer à progresser. Les joueurs sont épatants dans leur faculté à retourner dans leur quotidien. J'étais fier d'eux avant ce match, je le suis encore plus au sortir de cette rencontre.
Il y'a eu un fort engouement autour de ce match, on a été poussé par un super public qui a crû en nous. Pour avoir joué dans ce club, je savais que ce stade était une poudrière, il manquait juste l'étincelle pour faire renaître une ferveur populaire. On est au tout début de notre aventure ensemble. On n'était pas le favori de cette rencontre, il y'a ce projet collectif, ce plaisir d'être ensemble. Outre d'être des bons joueurs, ce sont des excellents garçons, avec plein de valeurs.

On joue d'une manière passionnée, engageante, et généreuse. Je suis leur entraîneur, mais j'ai aussi été spectateur de leur match, me régalant par moment de les voir juste s'éclater à jouer ensemble sur un terrain. On voulait rendre fier ceux qui était en tribunes. L'objectif est rempli. Ce but encaissé était évitable largement. Il y'a encore quelques axes d'amélioration, on a un modèle de jeu qui sert à créer des émotions.
On apprend toujours sur ce type de matchs, je me considère comme un jeune entraîneur, avec beaucoup de choses à apprendre. Mon rôle est de faire progresser mes joueurs, mais eux aussi vont me faire progresser. Le bureau du club est dynamique, les bénévoles au club donnent énormément. On apprend beaucoup à travers un parcours de coupe, Un parcours de coupe est toujours dû à la qualité de l'effectif. On essaie d'être le plus entreprenant possible, un terrain de football, le samedi, c'est notre plus belle journée de la semaine.

On ne s'est pas trahi sur ce match, on est resté sur un mode conquérant, généreux, ambitieux. On est allé au bout de nos idées sur ce match face au SC Bastia. C'est bien mais pas assez pour aller chercher une qualification.
Ce n'est pas loin d'être le plus beau moment de notre saison, footballistiquement parlant. On souhaite revivre ce genre de soirée au Faubourg de Verdun. On a vécu une très, très belle soirée. J'ai connu à la GSI Pontivy, un parcours jusqu'en 8ème finale de la coupe de France, je ne suis pas du genre à dire que c'était mieux avant, l'engouement pour le club est toujours le même qu'avant, ce sont les mêmes spectateurs qui sont dans le stade. A nous de donner envie au public de nous voir, à nous de les amener avec nous, partager une aventure commune"