13/10/2025

La réaction complète de Mickaël Orhant ( coach des Kériolets de Pluvigner)

Reconnaissant être tombé sur la meilleure équipe affrontée sur leur parcours coupe de France 2025/2026, les Keriolets de Pluvigner (R1) ont affronté un petit poucet du Stade Pleybennois (D1) qui a vendu chèrement sa peau sur ce 5ème tour de la coupe de France. A 0-0, à la pause, et avec deux balles de but à 1-0 sur un contrôle mal amené de Thibaud Cornec ou un coup-franc enlevé de Quentin Ressaire, Pleyben a espéré faire basculer le match, comme cette équipe l'avait fait à Coataudon ou face à la Plozévet, en étant saignant en entrée de seconde mi-temps. Les Pluvignois ont marqué leur différence sur le second acte amené intelligemment, avec une arme devenue de moins en moins utilisée dans ce football moderne, le tir de loin. Mathis Jaunault et Yoann Goba s'y sont essayés avec succès et grâce à cet élément, les KP (R1) ont fait respecter la hiérarchie (0-4). Face à l'hécatombe du 5ème tour dans le Morbihan, passant pour tout le département de 13 clubs encore en lice au coup d'envoi du 5ème tour à  5 seulement, à son coup de sifflet final, les Pluvignois passent à travers cette grosse averse du 56 en sortant le parapluie à Pleyben.

Mickaël Ohant ( coach des Keriolets de Pluvigner): " L'opposition de Pleyben était bonne, meilleur que lors de nos tours précédents. Même nous, je nous ai aussi trouvé meilleurs dans le contenu que sur nos précédents tours. Je nous ai trouvés dans le rythme en première période. Ca n'a pas été validé au score avec la frappe de Yoann Goba sur la barre ( 15'), la frappe bien arrêtée par le gardien, on a aussi deux/trois centres fuyants où nous ne sommes pas au rendez-vous. 

Il manquait la connexion pour étalbir la supériorité au tableau d'affichage. Ca renforce le mental de l'adversaire, de rentrer à 0-0 dans les vestiaires. Ce que j'ai dit aux joueurs? Même si nous ne sommes pas entièrement satisfait du contenu, technique de nos joueurs, on est resté positif pour qu'ils gardent la confiance. On avait entamé un travail de sape, le but était de les persuader que ce n'était pas des effrots vains et que ça allait finir par payer.

Dans l'intensité, on y était clairement en première mi-temps. Si on était capable de garder ce rythme, tôt ou tard, on allait avoir des brèches. La frappe de loin, la solution? Ce sont des armes face à une défense regroupée, qu'on se doit d'utiliser. D'avoir des exploits individuels à la M'Bappé comme on l'avait vu la veille face à l'Azerbaïdjan, des frappes de loin ou des coups de pied arrêtés, ces trois éléments, on devait les mettre dans notre balance.

Ces détails-là, ça compte énormément en coupe de France. Au même titre que sur une ou deux pertes de balle, ils peuvent aussi en profiter. Dans l'ensemble, j'ai trouvé notre prestation appliquée, sérieuse et très investie.

Dans l'application technique et dans la réalisation, on peut certes mieux faire sur la première mi-temps, mais on l'a validé sur la globalité de notre match. C'est le plus important à mes yeux. La rentrée de Julian Dano? C'est le partage et la qualité de notre capacité à peser sur la défense adverse, d'avoir un joueur du milieu pour être puls entreprenant.

On a un joueur sur le front de l'attaque qui court pour deux. J'avais un choix à faire, mais qui devait être payant, à ce moment devenu clé de la rencontre. A l'arrivée, il l'est parce qu'il nous apporte sa fraîcheur quand il rentre. Dans la construction d'un résultat, laisser ce type de joueur sur le banc au départ, c'est aussi d'avoir des aspects tactiques dans la poche, pour le faire rentrer au moment opportun de la rencontre"

 

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