La réaction complète d'Arnaud Collobert ( coach adjoint du Gourin FC)
Sans Guillaume Brigardis, le portier qui avait été énorme sur l'année de la montée historique en R2, sans leur buteur providentiel à Moëlan/Mer, le jeune, Tom Richard, transfuge des Paotred Dispount, dans ce dernier mercato hivernal, devant faire sans Evan Capelle, le latéral droit pluguffanais, pour une absence prolongée, payant aussi par rapport à Scaër, un manque de rotations, le Gourin FC fait le dos rond en ce moment, espérant trouver très prochainement des échappatoires positives. Elle a failli arriver à Moëlan/Mer où les Canaris tenaient leur victoire avant de se faire reprendre à la dernière minute par l'inévitable Luc Cloarec (2-2). Face à Scaër, ce dimanche, Gourin n'a pas de regrets à avoir, si ce n'est d'avoir manqué le 2-2 au dernier quart d'heure. Faute d'avoir su amener un supplément d'âme, ils sont tombés sur une équipe de Scaër, qui devient très difficile à jouer, en 2024. Au ton monotone pendant une heure, la partie s'est accélérée sur le dernier tiers pour le bonheur de Yanis Kerhervé, en face. Gourin a payé de rester dans un schéma bien appliqué au départ, manquant d'amener cette folie nécessaire dans cette chasse aux points pour le maintien. A la courbe inversé par rapport à Scaër, Gourin avait pris un excellent départ dans ce championnat, 4ème encore fin novembre, mais est à la recherche d'un second souffle espéré pour le début du printemps, à Quimperlé ( un signe aussi synonyme de leur dernière victoire en championnat, le 27 novembre, 2-1).
Arnaud Collobert ( coach adjoint du Gourin FC): " Ce match est à l'image de notre saison. Il n'en est que le reflet. Dans les vestiaires avant le match, on demande de déclencher un pressing, d'aller les chercher, de jouer vers l'avant, vendre chèrement sa peau pour aller conquérir le maintien, mais à l'arrivée, il y'a zéro rythme jusqu'à la mi-temps. C'est Scaër qui nous a imposé leur rythme, quasiment tout le match. On prend des buts casquette, qui à notre niveau, se paie cash. Comme le premier but, il est symptomatique ce premier but de notre attentisme. La chance, ça se provoque, eux le font, nous pas.
Nous avons la chance de revenir à 1-1 en reprise de mi-temps. Comme à tous les matchs, on paie nos efforts physiquement. On est clairement dans le dur, on ne va pas se mentir. On ne va pas lâcher, mais l'an dernier, rien que sur l'état d'esprit, on l'aurait gagné ce match. Il aurait tourné en notre faveur parce que nous avions une attitude autre. On se battait les uns pour les autres. Et aujourd'hui? Je ne sais pas, la peur de mal faire, on recule.
Les blessés, oui et non, parce que chaque saison, il y'en aura. Notre bloc compact qui faisait notre force l'an dernier, on ne l'a plus. Ca se délite sans arrêt. C'est une question de niveau physique, maintenant, il faut aller au mental. L'état d'esprit, l'envie de sauver son club, sur une montée qui était historique pour le club. L'an dernier, on avait gagné cette montée en étant très fort sur la dernière partie de saison. On ira chercher aussi le maintien au mental.
Quimperlé, Plogonnec, Quimper Kerfeunteun FC, sur ces trois matchs, on doit montrer un état d'esprit irréprochable sur le terrain. Le prochain match pour moi, à Quimperlé, il est hyper-décisif. C'est le match couperet. Après, nous avons une mini-trêve. Les autres ne sont pas forcément mieux, Quimperlé et Moëlan/Mer, nos deux principaux adversaires pour le maintien n'ont pas gagné, ce dimanche. On n'est pas décroché, mais est-ce qu'on a les moyens de faire mieux? C'est une question de moyen, à l'entraînement, nous avons un terrain, à Saint-Nicolas, qui n'est pas entièrement éclairé. On n'est que sur le physique, nous ne pouvons pas mettre de jeu dans ces conditions.
On a des joueurs qui font une heure de route pour venir aux entraînements, un joueur comme Alban Orvan, il fait quatre heures de route de Rennes à Gourin. Mais Il ne faut rien lâcher, jusqu'à la fin, ça peut tourner en notre faveur"