Nathan Plouhinec, l'extrême justesse dans les centres
Trois centres distillés parfaitement, aussi parce que le décalage était bon, Nathan Plouhinec, 24 ans, a été précis et appliqué pour lustrer sa dernière passe, en dépit d'un terrain bosselé par endroit. Ses deux centres au cordeau pour Erwan Pichavant avait commencé l'oeuvre, la méthode avait changé pour le troisième service, un centre en retrait suffisamment appuyé, pour que Jérémy Le Saos amène son toucher pour prendre appui sur sa passe et la faire converger côté opposé (1-0, 33'). En trouvant les solutions sur son côté et en apportant sa précision redoutable sur ses centres, Nathan Plouhinec a été très important dans cette première mi-temps, face à Pont l'Abbé, en amenant la dernière courroie essentielle dans la réalisation d'une action décisive. Ramenant au carcan du football, contrôle, passe, qui reste le meilleur crédo pour déstabiliser toute défense.
Légende: Auteur d'un match complet, dimanche dernier, face au FC Pont l'Abbé, Nathan Plouhinec et la Stella Maris ont engrangé une victoire large à la Sainte-Croix.
Précision, variation, appel dans le timing, Nathan Plouhinec, 24 ans, a apporté toute sa science du jeu, dans un profil évolutif offensif. Positionné en pointe haute couloir côté droit, il a améné une variété de centre, parfois tendu impossible à aller chercher pour un gardien adverse, toujours en se mettant dans la peau de son attaquant, pour la convertir en une, sans contrôle en lui facilitant l'achèvement collectif.
" On fait une première mi-temps très correcte, face à Pont l'Abbé, en terme de jeu. On peut mener 3-0 en première mi-temps, ça aurait apparu logique. En seconde mi-temps, ils sont venus nous chercher plus haut et derrière, nous avons eu des espaces dans leur dos. Le 2ème but en retour de mi-temps leur fait mal. Le score est logique (4-0), sur le terme du match. On est sur la continuité de la performance de la semaine dernière"
Après deux saisons à Aigues-Mortes dans le Gard, à niveau N3/R1/R3 (B), revenu en milieu d'année dernière, en novembre, à la Stella Maris Douarnenez, Nathan Plouhinec voulait continuer sur ce même niveau régional. " Je connaissais beaucoup de joueurs, à la Stella Maris. J'aime bien jouer à droite ou à gauche. J'aime plus le côté offensif que défensif, depuis ce match à Lorient Sports, on s'est retrouvé. On avait fait avant ce match de Lorient Sports, un début de saison plus par intermittence. On commence à être efficace, offensivement et aussi défensivement. On prend beaucoup de plaisir à évoluer de cette façon, c'est ce que le coach nous demande aussi de jouer. Nos victoires passeront par là par du jeu"
Avec cette double casquette, joueur à la Stella Maris et éducateur en U13 à l'US Concarneau, la partie football occupe une très large place de la semaine de Nathan Plouhinec. Passant très tôt ses premiers diplômes, sa vocation est maintenant bien définie, il souhaite évoluer dans ce football de haut-niveau dans sa partie éducateur, avec des premières bases plantées ches les Thoniers.
" On avait une bonne préparation. On voulait le montrer en championnat. En coupe de France, on fait un bon parcours, mais on tombe sur Plabennec au 5ème tour. Je suis aussi éducateur à l'US Concarneau en U13. J'ai le BMF ( brevet moniteur de football), un BPJEPS. J'espère évoluer dans le football professionnellement. A Concarneau, je suis dans une très bonne structure professionnelle. On travaille super bien, j'espère poursuivre à Concarneau, et pourquoi pas, évoluer sur les catégories. Nous nous sommes qualifiés pour les finales du championnat de France ( après la victoire au Finistère et en Bretagne), à Cap Breton, l'an dernier. C'était la 2ème fois ( après 2004/2005) que l'US Concarneau y parvenait. Nous espérons reproduire cette année, nous jouons sur la catégorie U13 à l'USC directement en foot à 11. Sur les grosses compétitions, on rebascule en foot à 8. On a encore une super génération, cette année, en espérant faire le meilleur parcours avec ce groupe"
Avec cette refondation de la Stella Maris Douarnenez, qui a ciblé des profils jeunes, dans son recrutement, il arrive au pied d'un bon cycle, avec une équipe encore en gestation mais qui commence à trouver sa régularité.
" Le côté joueur? Oui, c'est important de le garder. Si dans quelques années, je n'ai plus le temps de jouer, c'est sûr que maintenant, ma partie coach passera avant. Aujourd'hui, je prends un maximum de plaisir à venir m'entraîner, à jouer, on est une bande de potes.Je suis originaire de Plozévet, j'y ai passé de superbes années à la Plozévétienne, en tant que jeune et en senior. Ma partie joueur, c'est devenu du plaisir, depuis quelques années. L'équipe passe avant tout. Si l'équipe gagne 4-0 et je fais quatre passes décisives, je suis aussi content que si j'avais marqué", conclut-il.