La réaction complète de Sébastien Desaintpaul ( coach de l'ES Plogonnec)
La coupe de France, c'est quitter sa "micheline" du championnat pour prendre place dans un TGV. Ca vous transporte plus rapidement, ça vous embarque instantanément dans une sensation de journée très spéciale, pour espérer vous déposer à la gare prochaine ( pardon, au tour prochain). Tout y est démultiplié, les émotions, l'intensité donnée à un match et les efforts à faire pour passer les tours, au fur à et à mesure de l'avancement des travaux. Ce samedi après-midi, Plogonnec (R2) jouait son deuxième 5ème de son histoire face à la GSI Pontivy (N3). Le client convié à la fête n'était pas idéal, mais les Plogonnécois avaient toutes les raisons d'une belle fête au Peronnic, devant 700 spectateurs. Se libérant trop tard, après avoir été repoussé dans les cordes en première mi-temps (0-3, 45'), il a manqué ce zest de punch à cette rencontre. Ewen Balnois aurait pu donner ce sentiment en convertissant la seule réelle opportunité locale de ce match (59'), mais en face, la GSI Pontivy a déroulé, accélérant au besoin de sa cause, pour délivrer à Plogonnec une prestation sérieuse, appliquée, en d'autres termes, au-dessus des écureuils. La note est dure à l'arrivée, mais elle convertissait l'écart manifeste entre ses deux formations qui ne jouaient pas la même cour, ce samedi en fin d'après-midi.
Sébastien Desaintpaul (coach de l'ESPlogonnec) : "Rien à dire ! On est tombés sur une équipe qui nous était largement supérieure. On est à notre place. Il faut qu'on continue à performer en championnat et qu'on retrouve du plaisir. Mon seul regret sur ce match ? Qu'on ne concrétise aucune de nos occasions en début de deuxième période.
Les deux buts qui nous font mal ? Le premier sur un penalty peut-être discutable et le troisième avant la mi-temps. Si on ne le prend pas, il reste toujours l'espoir de revenir à 2-1. Mais bon... On a été un peu spectateurs en première période, trop gentils. Cela n'enlève rien à notre beau parcours. Et il ne faut jamais oublier qu'il y a 8 ans on était encore en D2 de district. La GSI a un passé complètement différent."
Propos recueillis par Marc Férec