Plonéour, terre d'accroche du synthétique en Pays Bigouden
Très répandu sur Quimper/Ergué-Gabéric, implanté intégralement à l'exception de Gouesnac'h, sur la totalité des communes du Pays Fouesnantais, au nombre de six, d'autres territoires clés du Sud-Finistère en sont ou en étaient encore dépourvus d'un terrain synthétique, c'est vrai au Cap Sizun, sur le Pays Glazik, Douarnenez, Concarneau mais ce n'est plus vrai en Pays Bigouden. Avec une première poussée en Bigoudénie, en tête de pont, Plonéour, première commune du secteur à se dôter de cet équipement ( s'en suivra un autre à Pont l'Abbé prochainement), toute la vie du club du Plonéour FC s'en trouve inévitablement changé et trouve en cet équipement son certain effet levier. " C'était une priorité de notre mandature. Ca représente trois ans de travail, de réflexion. Le terrain d'honneur en herbe sera toujours la priorité pour les matchs. Le terrain synthétique est un appui important pour s'entraîner, c'est important que les jeunes du club, de la commune aient cet équipement à disposition. Au côté des intempéries, il y'a aussi un phénomène nouveau, apparu clairement l'été dernier, la sècheresse qui a fait beaucoup de mal aux terrains en herbe, dans notre secteur. Ce terrain synthétique est global, il ne sera pas réservé qu'au club du Plonéour FC, mais les écoles pourront l'utiliser, c'est un équipement polyvalent, à usages multiples. Son coût est de 559.906 € HT, avec des financements extérieurs, comme un soutien de l'agence national du sport, le FAFA ( fond amateur d'aide du football amateur), et en attente de réponse d'autres instances institutionnelles. C'est une première dans le Pays Bigouden, mais il y'a eu tout un travail derrière, embrayé dès le début de notre réelection et de la nouvelle mandature en 2020", explique Josiane Kerloch, maire de Plonéour et présidente de la communauté de communes du haut Pays Bigouden.
Légende: La première implantation d'un terrain synthétique en Pays Bigouden s'est faite à Plonéour, en ce courant de printemps 2023. Crédit photo: Ville de Plonéour
Par cet outil flambant neuf, mis en place, sur le terrain annexe, alors en herbe, Plonéour FC aura la certitude de pouvoir s'entraîner 11 mois dans l'année, indépendamment des conditions météorologiques. Cet effet levier inévitable a aussi coïncidé avec le premier emploi salarié à temps complet du club, une volonté du bureau menée par Lucien Priol et André Hascoët, pour développer la structuration du club. Le retour d'Alex Duprat est significatif d'une sacrée avancée, sur une année importante charnière pour ce club, en R3.
Outre cette inauguration du terrain synthétique, ce samedi matin, la commune de Plonéour n'a pas mis en avant que cet équipement, mais aussi le city-stade, à l'espace Raphalen, pour un investissement global de 62.000 €, pour apporter un lien inter-générationnel. Encore extensible apparemment, une construction prochaine d'un pump-track et d'un skate-park sera amorcée en début d'année prochaine, et potentiellement d'un parcours de pêche débattu en conseil municipal.
Innovant aussi, un premier trophée de la vie sportive a été mis en lumière, la comumne avait déjà ses trophées de la vie associative, le sport y avait accès, mais cette nouvelle inclinaison marque le poids du sport dans cette commune de 6200 habitants, avec 25 associations sportives.
Un premier club des cinq a été récompensé, Sacha Schan, au rink-hockey à l'Amicale Laïque, pour sa sélection dans l'équipe du Finistère et Bretonne, au poste de gardien, de Jean-Claude Pavec, le bénévole par excellence, première licence à l'US BIGOUDENE, à ses 19 ans en 1973, quatrième président de la fusion de l'USB et l'USP (1991) et invariable secrétaire, il en connait tous les rouages, le club de basket handisport, Amzer Vag, un bâteau au long cours, en National avec Jakez Le Seven, qui comprend toujours d'excellents résultats localement, le tennis de table a été récompensé pour son maintien en R3.
Enfin la médaille d'honneur est revenu à Jean-Paul Kerdranvat, une passion pour la course à pied, lié au Plonéour Footing, cheville ouvrière du Trail Bigouden. Sa femme et sa fille étaient présentes pour honorer sa mémoire et son investissement total pour son sport et sa commune.