Les Béliers de Kemper arrachent en prolongation, une victoire essentielle face à La Rochelle
Sur une pente savonneuse de huit défaites en neuf matchs, les Béliers de Kemper devaient vite remplir leur réservoir en victoires, principalement face à des équipes à leur portée, comme celle de La Rochelle, à deux victoires devant au classement. Après un rodage nécessaire en début de match, les Quimpérois ont monté leur niveau, dans le deuxième acte, notamment dans une adresse importante. Un booster nécessaire pour faire capituler une solide équipe rochelaise, qui à la mi-temps, donnait un équilibre total à la marque (42-42, 20'). En total suspense, dans ce match pivot, les Béliers de Kemper ont été costauds, avec un énorme Antoine Wallez, pour quérir ce match capital. La victoire, acquise en prolongation, fait un bien fou (88-82, ap)!
En position de relégable, en début de cette rencontre, les Béliers de Kemper étaient pour l'instant au feu orange, à six journées de la fin. Toujours dans le même registre que Denain, tous les matchs face à des équipes de bas de tableau devaient tomber dans le panier quimpérois.
Ce match face à la Rochelle rentrait parfaitement dans cette catégorie. Se cherchant sur ce début de rencontre, les Béliers de Kemper arrivaient à trouver le tempo, pour se lancer la rencontre. Le Stade Rochelais également, misant sur la puissance de Victor Diallo et Alexis Tamghe dans la raquette (13-12, 7').
Quimper, devant l'importance de cette rencontre capitale, jouait de plus en plus juste. Sport d'adresse, elle était avec Quimper, ce mardi soir. Paul-Lou Duwiquet, Digué Diawara, Antoine Wallez, ça mettait dedans à deux ou trois points. Même si en face, La Rochelle était moins adroit, les visiteurs profitaient de nombreux ballons rendus quimpérois, pour accroître leur nombre de shoots (42-42, 20').
Bloqué pendant six minutes, La Rochelle connaissait un gros trou noir, à Michel Gloaguen. Parfaitement coordonné en défense, face à une équipe qui butait et faisait des mauvais choix, Quimper devait surfer sur cette bonne vague, pour aller chercher le premier vrai break de cette rencontre.
En assénant un 10-0, grâce aux bons passages de Jessie Begharin et Ashley Hamilton, les Béliers prenaient leur première bouffée d'air de cette partie (52-42, 26'). La rentrée de l'expérimenté Alexis Tamghe permettait de calmer les esprits chauffants rochelais. Passant à travers, pour l'instant, Robert Turner commençait à enquiller des paniers faciles, dans la raquette (52-48, 27').
Au couteau, ce match, la tension augmentait au fil des minutes. Côté Quimpérois, Antoine Wallez était devenu un maillon indispensable et primordial de la raquette quimpérois. L'homme fort en cette fin de saison du collectif des Béliers (63-60, 33'). Ca sentait bon, mais ça ne tenait qu'à un fil. Un maigre fil, qui devait résister jusqu'au bout (66-64, 34'). Quimper finissait avec son meilleur 5 sur le parquet, dans le money-time ( Léon, Begharin/Duwiquet, Diawara, Hamilton, Wallez).
La dernière minute valait son pesant d'or (75-75, à 32 secondes de la fin). A couper, La Rochelle avait la balle de match dans les bras de l'Américain, Turner, mais ce tir extérieur tapait le cercle. On repartait pour cinq minutes, les plus crispantes de la saison, dans une prolongation cruciale. En conservant ce même cinq majeur, Quimper a fait valoir une supériorité sur celui Rochelais, qui n'avait pas une valeur homogène aux cinq postes du terrain. Digué Diawara, en assurance, donnait neuf points d'avance, à Quimper, à trois minutes de la fin. Un passif insurmontable pour l'adversaire (88-82, ap, 45').
Il fallait être très costaud dans les têtes, Quimper l'a été, et la victoire avait une haute valeur dans cette solidarité sans faille quimpéroise. Les Béliers de Kemper sont toujours en vie, et font naître une vraie équipe dans cette fin de championnat. Ce vendredi, Quimper enchaînera à nouveau à domicile face à Chalons Reims.
