La réaction complète de Fabrice Péru ( coach-adjoint du Stade Pontivyen, R1)
En l'absence de leur entraîneur, David Le Goff, retenu en tant qu'entraîneur-adjoint, avec la sélection du Kosovo ( dirigé par Alain Giresse, défait à Belfast, hier soir par l'Irlande du Nord 2-1, en ligue des Nations), Fabrice Péru a dirigé le Stade Pontivyen (R1) sur ce 4ème tour de la coupe de France, face à l'Espoir Clohars-Fouesnant (D1). Contrôlant ce match du début à la fin, dans le rythme et la domination, les Pontivyens sont néanmoins passés par la plus courte des marges, dans le Pays Fouesnantais (0-1). Ils sont tombés sur une équipe locale, qui leur a posé une résistance intelligente et cohérente sur les 90 minutes. A tel point que les visiteurs ont buté constamment sur ce solide bloc adverse, ne trouvant la solution que sur un pénalty, après la reprise de mi-temps. Passé ce premier but, le plus dur avait été fait pour le Stade Pontivyen, assurant l'essentiel. La réaction complète de Fabrice Péru, le coach-adjoint du Stade Pontivyen.
Fabrice Péru ( coach-adjoint du Stade Pontivyen, R1): " Notre objectif est atteint sur ce 4ème tour, avec la qualification. En coupe de France, l'important est de passer. On en a encore la preuve, ce soir, avec nos voisins de Locminé (N3), sortis à Riantec (R2, 1-0). En venant dans le Finistère, c'est toujours particulier. Nous avions pris quelques infos sur eux, on savait que c'était une belle équipe de D1. Au niveau qualité, on en a eu confirmation sur le terrain. Si on fait le tour, les vesitiaires étaient loins, le temps avec l'orage au départ. Après, nous avions un beau terrain, ça, c'était bien. Nous n'avons pas été inquiétés de tout le match, hormis une frappe cadrée dans les arrêts de jeu et encore dans les bras de notre gardien. Nous avons beaucoup d'occasions. On ne marque pas, on ne breake pas. A contrario, quand nous ne marquons pas, nous pouvons devenir nerveux. Maintenant, peut-être au niveau de la gestion du match, j'aurai aimé que notre premier but intervienne beaucoup plus tôt et que nous affichions une plus grande maîtrise. A 0-1 en coupe, on ne sait jamais, on sait bien que dans ce type de matchs, il peut arriver n'importe quoi, un imprévu que ça soit une décision de l'arbitre, un tir qui part soudainement. Tant que nous n'avions pas breaké, on n'était pas à l'abri. L'idée, c'était vraiment de garder la balle, loin de notre but, mais ça aurait du être mieux fait"