SOUVENIRS & NOSTALGIE. Vincent Stéphan, le taulier est revenu
5 octobre 2018. Amarré à sa première licence à 5 ans au Plonéour FC, Vincent Stéphan, 30 ans, fut attiré, à l'exercice précédent, par une expérience au niveau supérieur. A côté d'un autre joueur symbole du club, le stoppeur Alexandre Vaillant, Vincent Stéphan avait signé aux Cormorans de Penmarc'h (R2). Un 6ème tour de la coupe de France face à l'AS Plomelin (2-1), un maintien arraché à la dernière journée sur l'US Moëlan/Mer (4-1), avant le retour officiel en début de juin, dans son club de coeur. A vrai dire, c'est comme s'il n'était jamais parti. Son importance dans l'entrejeu, au poste de milieu défensif, ne s'est pas dissipé. Capitaine de l'équipe de Christophe Le Goff, il symbolise un esprit collectif et d'équipe. A ses côtés, un joueur comme Dimitri Lucas semble transformer dans ses propulsions vers l'avant. La complémentarité d'un milieu de terrain tient beaucoup en l'homme de base, qui tient le coeur du jeu. Au Plonéour FC, cette zone bénéficie du travail inlassable de Vincent Stéphan, à l'aise dans plusieurs domaines.
Vincent Stéphan, capitaine d'une équipe ambitieuse du Plonéour FC en D1
Face à Landerneau FC, au 4ème tour de la coupe de France, Plonéour a oscillé entre fierté et déception. Déception d'avoir cédé sur la seule opportunité de Landerneau dans les 90 minutes de jeu, fierté d'avoir tenu tête à une R2. " Nous sommes déçus du résultat final parce que nous avons montré que nous avions des qualités pour aller plus loin. En première période, nous pouvons rentrer 2-0. C'est toujours facile de dire après coup. On encaisse un but casquette sur une action anodine. Physiquement, nous avons accusé le coup en prolongation. Maintenant, il faut lever la tête, rester ensemble et en groupe. Maintenant, ça va nous servir pour notre objectif principal, la montée en R3", précisait Vincent Stéphan.
A peine la déception ravalée, la perspective se portait sur ce championnat D1, poule F. Le recentrage était presque immédiat dans cette envie plonéouriste de tenir un rôle important. Après avoir chuté l'an dernier, au combat avec l'AS Plouhinec et l'AS Plobannalec-Lesconil B, les Bigoudens ont raté ces matchs-clés décisifs, faute d'expérience nécessaire, au sein d'une équipe considérablement rajeunie.
Les retours de Vincent Stéphan et d'Adrien Talbot ont dénoté de cette importance d'avoir des joueurs clubs, qui apporteront leur qualité dans les matchs couperets d'une saison. A leur contact, les jeunes sont assurés de prendre le bon pli. " Depuis mes cinq ans, je suis au club de Plonéour FC. L'an dernier, j'étais parti aux CS Penmarc'h. Le retour à Plonéour était principalement une question familliale parce que nous avons eu avec ma compagne un deuxième enfant. Mais malgré tout, je tiens à le dire, je ne me suis du tout parti en mauvais terme avec les CS Penmarc'h. Au contraire, c'est vraiment un super club. Je les suis toujours. Plonéour est mon club de coeur. Le fait que le club soit tombé en D1 n'a pas enclenché la décision, j'aurai même mieux aimé revenir avec un club en R3"
Le principal danger du PFC en D1 sera l'étiquette de favori pour une montée en R3. Elle lui a été donnée par ses adversaires, bien content de se substituer d'un statut parfois lourd à supporter dans la durée. " Nous avons une équipe qui pourrait faire bonne figure à l'étage supérieur. En district, tout le monde va nous attendre. On s'attend à des matchs de coupe, chaque dimanche. même si nous sommes quelques uns à avoir joué plus haut, il faudra se mettre au niveau à chaque fois. Rien ne nous sera donné facilement en cette saison, il faudra aller chercher des points sur chaque partie", dénote Vincent Stéphan.
Avec un accroc d'entrée face aux CS Penmarc'h B (1-2), Plonéour FC a été mis en alerte de l'adversité et du challenge élévé d'une remontée instantanée en ligue. Incontestablement, ce Plonéour FC, version 2018/2019, apparaît plus équilibré et mature que l'équipe de l'an passé en R3. Après, cette impression théorique et ponctuelle ne sera que validée et adoubée sur les terrains.