L'Espoir Clohars-Fouesnant cède sur un pénalty face au Stade Pontivyen (R1)
Dix ans après sa création, l'Espoir Clohars-Fouesnant (D1) ressentait pour la première fois, ce parfum particulier d'un 4ème tour de la coupe de France. Sur leur synthétique, les Cloharsiens ont fait honneur à la compétition, devant 450 spectateurs, en offrant une vraie résistance au Stade Pontivyen (R1), pourtant trois divisions au-dessus. Le rapport était inégal, au départ, et réduit par une énergie locale, à mener la vie dure aux visiteurs. Soit Clohars-Fouesnant faisait le match pour faire le match, soit il le faisait pour le gagner, la deuxième option était actionnée par les locaux. Même si la domination a été visiteuse, dans toute la première période, Clohars-Fouesnant, aidé par un Julian Le Brusque, au diapason de l'évènement, dans ses buts, a retardé l'échéance. A 0-0, à la mi-temps, Clohars-Fouesnant revenait avec la satisfaction du devoir accompli dans les vestiaires. Mené 0-1 par un pénalty de Johan Guehenneux (51'), les locaux ont veillé à tenir au maximum ce 0-1 pour s'offrir une fin à suspense. Jetant son va-tout en fin de match, l'Espoir a vraiment fait honneur à la coupe de France en offrant un match de guerriers et solidaire jusqu'au bout. La logique a prévalu, non sans adversité de la part des locaux.
Légende: L'Espoir Clohars-Fouesnant (D1) a joué les yeux dans les yeux avec le Stade Pontivyen (R1), élevant son niveau de jeu sur les 90 minutes. |
Michel Lahuec, le maire de la commune, l'avait affirmé, l'averse drue s'arrêterait à 17h, pile pour le coup d'envoi. Cessant au coup d'envoi, un bon présage était envoyé dans cette rencontre, à l'Espoir Clohars-Fouesnant. Sur le terrain, également, les joueurs de Benjamin Larue apparaissaient appliqués, habiles aussi, comme Titouan Béolet ou Mathis Larzul, de purs Cloharsiens, avec un bloc solidaire et concerné.
En face, le Stade Pontivyen prenait la direction des opérations. Rapide, prenant l'espace et la profondeur, Nathan Le Gouellec, était l'alerte numéro 1 pour les locaux. Parti en profondeur, sa frappe dans un angle fermé était détourné en corner par Julian Le Brusque (7'). Le duel de cet après-midi était monté sur pièce, le portier fouesnantais se couchait bien pour parer au deuxième essai consécutif de l'avant-centre pontivyen (9').
L'autre poids fort offensif s'appelait Louis Le Bescond, au Stade Pontivyen. Il armait puissamment aux 25 mètres dans l'axe du but. Sa frappe partait en pleine lucarne, mais Julian Le Brusque offrait une magnifique parade (35'). Avec intelligence, avec expérience à l'image des Steven Ribeiro ( retrouvant ses repères de compétiteur hors pair), Vincent Jallifier, ça tenait pour Clohars-Fouesnant. Les locaux ne faisaient pas que de défendre, mais veillait à ne pas perdre le ballon trop vite, à leur maniement.
A 0-0, à la mi-temps, Clohars-Fouesnant avait parfaitement géré l'évènement. Le Stade Pontivyen n'avait pas trouvé la faille. En toute reprise, Johan Guehenneux, sur un coup-franc bien positionné aux 20 mètres, l'enveloppait en force.
En vain, la libération arrivait à la 51ème minute. Encore dans le coup fumant, Nathan Le Gouellec arrivait pleine vitesse dans la surface, le latéral droit, Arnaud Seidel misait sur le tacle glissé. Il touchait la balle en premier, mais dans son élan, prenait la jambe d'appui de l'avant-centre adverse. L'arbitre, Sylvain Trahan, n'hésitait pas en sifflant le point de pénalty. Julian Le Brusque l'attendait croisé, mais Johan Guéhenneux le tirait placé dans l'autre côté (0-1, 51'). Le coup était dur pour les Cloharsiens mais il restait du temps pour entretenir l'espoir.
Voulant à tout prix tenir ce 0-1, jusqu'au dernier quart d'heure, pour jeter leur va-tout et se découvrir, Clohars-Fouesnant respectait ce plan à la lettre. Avec le brio de Julian Le Brusque, à la parade sur le refrain de ce match, face à Nathan Le Gouellec (70'). Il en fallait juste une, une seule, pour remettre les compteurs à égalité. Le collectif des Ultras Canettes ( CUC), le kop local, se muait en 12ème homme, pour exhorter leurs joueurs à aller chercher ce courage supplémentaire.
Maîtrisant complèment, en réduisant à zéro la part de risque du début à la fin, le Stade Pontivyen (R1) passait par la plus petite marge à Clohars-Fouesnant (D1) (0-1, 90'). Les locaux éprouvaient le regret de ne pas avoir cédé dans le jeu, mais sur un pénalty, qui pouvait se siffler ( ou pas).