01/03/2025

La réaction complète de Stéphane Rossi ( coach de l'US Concarneau)

Co-leader du National, début Octobre, suite à sa victoire contre la Berrichone de Châteauroux (3-1), l'US Concarneau retrouvera ces mêmes Castelroussins, guère mieux lotis que sur la phase aller en dernière place, ce vendredi soir, à Gaston Petit. Chantant tout l'été et l'Automne, les Concarnois se sont sérieusement amaigris sur la période hivernale. Plombé par une série négative de huit défaites en 11 matchs, une dernière première mi-temps cauchemardesque à Rouen, à huis-clos, ce vendredi soir (4-1, 45'), les Concarnois regardent maintenant vers le bas, à quatre points du premier relégable, Nîmes ( vainqueur 1-0 de Villefranche), centrés sur leur objectif de départ, le maintien en National. Ca tombe bien, on sera au coeur de ce sujet face aux Berrichons, vendredi prochain. Malgré une réaction d'orgueil à Rouen, après la pause, le mal était déja fait et le retard quasi-insurmontable (4-3). 15 points sur les 8 premières journées de championnat, 11 seulement sur 14 suivantes, les Thoniers tournent au ralenti, depuis trois mois et cherchent un nouveau souffle pour leur dernier tiers de ce championnat marathon.

Stéphane Rossi ( coach de l'US Concarneau): " C'est incompréhensible ce qui s'est passé, ce soir, à Rouen. Il n'y avait aucun signe avant-coureur, qui pensait qu'on aurait fait une première mi-temps pareille. Aucun signe dans la semaine, aucun signe sur notre précédent match face à Valenciennes (1-1), c'est compliqué de commencer un match à la 45ème minute. Surtout avec un passif de 3 buts dans la musette. 

On réagit, et j'ai envie de dire, heureusement que nous réagissons. Ca montre que nous avons un peu d'orgueil, qu'on a conscience de la situation. C'est trop tard, quand bien même, nous aurions marqué ce 4ème but pour égaliser, ça n'aurait pas effacé notre première mi-temps. Je suis très décu sur cette première mi-temps et des attitudes et du comportement du groupe. On a favorisé le résultat de Rouen, qui est allé chercher, à chaque fois qu'ils rentraient dans notre surface, il y'avait but. 

Ils ont tiré cinq/six fois en première mi-temps pour 4 buts à la pause. C'est une soirée très difficile. On a le ballon dans les pieds, on le donne à l'adversaire sur les situations de buts pour qu'ils aillent marquer. On n'est pas dans l'état d'esprit d'un match où on doit prendre des points. On vient pour travailler, pour être performant sur un plan individuel et collectif. 

Je veux bien tout entendre, et tout assumer. Les choix, les compositions, les organisations, mais quand on n'est pas capable de gagner un ballon, que ce soit au milieu de terrain ou un duel dans la surface, ça devient compliqué. Il nous a manqué de l'agressivité, de la détermination en première mi-temps. Les choix sont mauvais ce soir, puisque nous avons perdu. J'en veux plus aux joueurs, par rapport à ce qui ont dégagé en première période qu'à la limite au résultat final. 

On va recommencer, on va travailler, il doit avoir une prise de conscience collective. On dégringole, c'est une situation dangereuse. Je ne suis pas décideur, je suis l'entraîneur, avec un staff, on donne le maximum tous les jours et toutes les semaines. Les joueurs doivent prendre la parole sur le terrain, on ne peut pas rater autant d'occasions.

On a raté en deuxième mi-temps énormément d'occasions. Le gardien rouennais fait cinq arrêts, quand on en prend, il faut savoir marquer des buts. On en prend, mais on ne sait pas en marquer. J'assume tout, il n'y a aucun souci, mais il faut que les joueurs se responsabilisent aussi. Les joueurs doivent donner une autre image au niveau de l'implication, de l'état d'esprit. Ils doivent donner beaucoup plus, on ne peut pas faire une première mi-temps de la sorte, comme ce soir"

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