Le 19/10/2019

Les différents points évoqués à l'AG de la ligue de Bretagne

A la salle Kerjézéquel de Lesneven, l'assemblée générale ordinaire de la ligue de Bretagne s'est tenue, ce samedi matin, avec un quorum atteint de 700 clubs bretons présents sur les 919 au total. Faisant suite à l'AG de Dinan du 3 novembre 2018, cette assemblée est la dernière avant celle élective de la fin de mandature actuelle. Au mot d'accueil d'Yves Quinquis, premier adjoint de la ville de Lesneven et président du RCL, de 2002 à 2007, il a rappelé l'importance du terrain synthétique et la présence de 420 licenciés (80 féminines) au Racing Club Lesneven (12ème du Finistère). L'assemblée a été marquée par la prise de parole de Cyril Mandard, responsable au pôle informatique de la FFF, qui s'est voulu rassurant face aux très nombreux bugs de la plate-forme foot2000/footsclubs.

Le quorum atteint pour cette assemblée générale ordinaire de la ligue de Bretagne, à Lesneven.

En prenant la ligue de Bretagne et ses districts, pour région pilote pour une nouvelle armature complète, le dysfonctonnement technique informatique de la FFF a été abondant dans ce premier mois de rentrée pour les clubs. Néanmoins, mieux sur cette dernière semaine de championnat en octobre avec 92% de FMI enregistrées en ligue et 74% en district, comparé à un faible taux de 70% en ligue et 55% en district en octobre pour la première journée de championnat.

Ensuite, Rémy Moulin, le trésorier de la ligue de Bretagne, a fait le rapport financier d'une année échue et arrêtée au 30 juin 2019. L'ensemble des recettes perçues par la ligue de Bretagne s'est soldé à 6.731825 euros ( à savoir le budget de Chambly en Ligue 2 sans les droits TV). De ses 6.731.825 € de recettes, les 900 clubs bretons contribuent directement par les différents prélèvements (licences, assurances, amendes... ), à ce budget de la ligue de Bretagne à hauteur de 54,26% avec 3.653.000 euros (appelé dans le bilan d'exploitation de la ligue de Bretagne, production vendue). Soit une moyenne globale à l'année, sur les 900 clubs bretons, de 4.000 € prélevé par club.  L'excédent observé pour cette année, est de 125.482 €.

En cette année centenaire de la ligue de Bretagne, les satisfactions se sont porté sur la montée du Stade Brestois en Ligue 1, celle du Stade Rennais en coupe de France, l'organisation d'un match international, France - Islande à Guingamp, la coupe du monde féminine avec plusieurs matchs à Rennes ou la campagne coupe de France de l'AS Vitré (Quart de finale)....

En nouveauté votée, la seule de l'assemblée, un joueur suspendu est autorisé maintenant à pouvoir assurer les fonctions d'arbitres si sa sanction est inférieure à six mois, au lieu de l'ancien reglèment, qui prévalait la même règle mais mention de durée suspensive.

Deux voeux clubs de clubs du Finistère, celui de la VGA Bohars, qui ilustre un constat d'une faiblesse croissante de bénévoles disponibles, notamment aux formations D3 et D4 senior. Voté en assemblée générale du Finistère, à Saint-Renan, en juin, le voeu se porte sur des joueurs inscrits sur la feuille de match autorisés pour faire arbitre de touche. Ce souhait sera appliqué pour l'instant seulement au Finistère, en attendant qu'une même demarche soit faite dans les autres districts bretons aux différentes assemblées de district.

Luc Tréguer, le président de l'AL Coataudon Guipavas, se trouve toujours bloqué sur un voeu exprimé et voté en 2017 à 80% par le quorum de la ligue de Bretagne, sur une représentation élargie du football amateur au COMEX (comité d'exécution) de la FFF. Pour les dotations coupe de France, la demande s'est faite sur plus de justice financière pour les clubs amateurs au nom d'un système équitaire du prix de la participation (52 € fixe par club de la D4 à la ligue 1, c'est à dire que le FC Pen Hir Camaret paie le même prix d'inscription que le Paris Saint-Germain). Le voeu exprimé par l'AL Coataudon souhaite une reversion aux clubs amateurs plus conséquente qu'aujourd'hui, et une récompense financière pour tout exploit de niveau réalisé dès le 1er tour de la coupe de France ou une dotation financière à partir du 3ème ou 4ème tour, au lieu de 7ème tour comme aujourd'hui.

Les clubs de R3 et district bretons se sont trouvés complètement absent des dotations financières de la fédération française de football, qui commencent seulement à partir du 7ème tour (7.500 €). Par exemple, un club de ligue 2 est assuré de percevoir 144 fois sa mise de départ, en cas d'élimination à leur entrée au 7ème tour.

Pour ce voeu, Philippe Le Yondre, le vice-président de la ligue de Bretagne, a botté en touche, par le simple fait que l'assemblée de la ligue n'était pas compétente dans ce domaine. La FFF a répondu dans un courrier que cette demande était de son ressort interne, sans possibité de la modifier à sa base. " Quel espace de dialogue peut-on avoir dans les assemblées" répliquait instantanément Luc Tréguer, au micro. En complément, Marc Debarbat, président de la ligue du football amateur, répondait que le COMEX avait bien reçu cette demande avec un traitement toujours en attente, sans vouloir cependant en débattre sur place plus longuement. " 6% des recettes de la FFF proviennent du football amateur pour une reversion de 33%. On a bien conscience que certains clubs souffrent. Les nombres des licenciés sont stables, voir en légère augmentation. On perd chaque année 15.000 seniors et adolescents, plus enclin à la recherche d'un aspect non-compétitif du football. On travaille sur le FAFA (fond d'aide de football amateur). 13 millions d'euros supplémentaire seront reversés au foot amateur grâce aux 2,5% pris sur les nouveaux droits TV du football professionnel, à la rentrée prochaine", précisait-il dans son allocution.

Dans ses propos de clôture, Jean-Claude Hillion, le président de la ligue de Bretagne, a rappelé les festvités du centenaire du 29 juin, la finalisation du terrain hybride du centre technique de Ploufragan, le taux à deux chiffres de progression des licenciées féminines.... La saison 2019/2020 sera plus calme après deux années coupe du Monde féminines U20 et senior. Avec un focus sur les nouvelles pratiques, le beach-soccer, le futsall, le football en marchant, promues pour compenser la perte sèche de licenciés en football senior masculin ou U15/U16 masculin. En dernier mot, deux matchs en Finistère de l'équipe de France futsal qui jouera à Landerneau face à la Pologne, le mardi et mercredi 22 et 23 octobre.

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